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  • : Un jour, une œuvre
  • : Créé en 2006, ce blog rédigé par Valérie Beck autrefois consacré à la danse et à ma compagnie se diversifie davantage.
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Noureev

 

Danser, telle la phalène sous la lune, le pinceau du calligraphe, ou l'atome dans l'infini 

                                              

marie-taglioni-in-zephire.jpg

3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 20:07

 

Nul n'est besoin semble-t-il, de présenter Salomé. " Ah oui, celle qui vampe Hérode à la demande de sa mère Hérodiade et embrasse sur la bouche Saint Jean Baptiste décapité!...."

Et méconnue : " Oui, elle danse avec sept voiles qu'elle quitte un à un pour séduire le vieux et incestueux Hérode...."

Vrai? Faux? Que Salomé dansa -t-elle à ce fameux banquet d'anniversaire?

Pourquoi réclamer la tête de Jean le Baptiste?

Quelles danses lui offrent-on aujourd'hui?

 

 


 

Ce qui me donne envie d'écrire sur Salomé, c'est que ce personnage réel mais devenu archétypal, est l'objet de tous les délires humains possibles, avec des interprétations qui vont des gnostiques aux lacaniens, en passant par toutes les interprétations ésotériques  imaginables.

La littérature s'en est emparée, de même que la peinture et chaque siècle présente sa vision de Salomé...

Le pire, dans l'histoire, c'est que son nom n'apparait nulle part, pas même dans les récits de l'historien romain Josephe Flavius qui écrivit beaucoup sur cette époque...

Alors?   Alors rédécouvrez ou découvrez qui était Salomé en lisant l'article dont la première partie sera publié aujourd'hui... les autres au fil des jours!

 

 

 

 

à lire sur ce blog :

Salomé et les évangiles

Salomé, de l'histoire au mythe

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29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 07:42

 
 
 
Jusqu’à l’année 2000, je n’ai eu que mépris pour la danse orientale. Non seulement, je ne la voyais pas comme un art, mais je détestais ce qu’elle représentait. Les  danseuses orientales que je croisais dans les centres de danse parlaient de «  sensualité » quand nous chez Mia ou ailleurs, parlions d’émotion,  d’énergie, de vie.
La danse orientale n’était alors à mes yeux qu’un divertissement de restaurant, de cabaret, mais sûrement pas un art.
 
Aussi, lorsque pour la première fois, en pleine répétition avec Mia Frye, j’entendis à l’étage au dessous de la musique orientale très belle et émouvante, la curiosité fut plus forte que tout : je profitais d’une pause et j’allais voir.
 
 
Zoubida El Bachir
 
 
Je découvris l’univers de Zoubida El Bachir et je suis heureuse de lui rendre hommage aujourd’hui. Elle faisait répéter ses danseuses et son style – danse égyptienne – était une pure merveille de grâce, de féminité, d’émotion. Rien de vulgaire, mais un univers poétique très subtil. Rien de suggestif, pas de sensualité un peu lourde, mais chaque danseuse a son cours dégageait une féminité magnifique. Mon regard sur la danse orientale   changea du tout au tout ce jour là : j'avais vu un des plus beaux aspects de la danse orientale.
 
 Un peu plus tard, je pris quelques cours avec Zoubida, et ce fut le coup de foudre. j'adorais ses musiques, comme j’adorais celles que j’entendais chez Mia. ( Du rap et du funk, à l'époque)
 
J’appris notamment chez elle une chorégraphie qui s’appelle Raqs al gamat, ce qui veut dire danse dans le désert, sur un titre éponyme de Farid el Atrache, et j’étais folle de cette chorégraphie au voile. Je la danse encore pour le plaisir aujourd'hui. Zoudiba   utilise les voiles avec beaucoup de grâce, d’art, d’inventivité, de douceur. C’est toujours dans cet esprit de grâce unique que j’utilise les voiles aujourd’hui.
 
 
 
Grâce, élégance, féminité.
 
 
Grâce à Zoudiba, j’ai poussé la porte qui s’ouvre sur le Proche et le Moyen orient… et ce fut le vrai coup de foudre. Depuis je me suis mise aux sagattes, au tabla et j'ai lu beaucoup d'ouvrages sur la musique arabe.
 
Par la suite, j’ai dansé avec des danseuses qui toujours recherchaient la poésie, la féminité, la grâce, comme Kamellia.  Cet aspect de la danse orientale me touche énormément. Kamellia utilise les voiles dans le même esprit que Zoubida.
 
Ces danseuses cherchent vraiment une expression très subtile de la danse orientale : elles sont profondément musiciennes, dans  le sens où elles adorent la musique orientale et montrent un goût sûr : elles n'utilisent pas forcément les variétés à la mode, comme le font un peu trop à mon goût les Belly dancer superstar, hormis Rachel Brice, par exemple, mais les musiques à mi chemin entre la tradition savante arabe, et la musique populaire.
 
Les costumes sont toujours élégants, comme l'est leur danse; elles veillent à ce que la postion du corps soit toujours harmonieuse : pas de fesses en arrrière, ni de décolleté vertigineux exploité dans les tremblements du buste, ni de huit ou d'ondulations trop suggestifs.
 
Zoubida ne voulait pas entendre parler de cabaret, un peu comme Leila Haddad, mais Kamellia danse dans les cabarets : aujourd'hui, j'ai révisé mon jugement :  le cabaret n'est pas un obstacle à l'art : c'est plutôt l'attitude de la danseuse et ce qu'elle offre qui vont mettre les limites.
Après tout, j'ai bien commencé une modeste carrière d'auteur compositeur interprète au Café chantant de la rue Bichat....
 
Grâce à elles deux, j'ai appris à aimer la danse orientale. C'est kamellia qui m'a fait découvrir Samia Gamal.
Je les préfère mille fois aux égéries actuelles telle que Dina. D'aucuns diront que Dina est une militante qui fait de la résistance féministe dans son pays... je ne suis pas convaincue du tout... et cette forme d'expression dansée me donne la nausée...
 
  
 

A lire  sur ce blog : Samia Gamal
           Le cycle de Salomé.

 
 
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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 20:56

 pourquoi tournent ils ?
 
 
Rumi et le soufisme.
 
 
On appelle soufi les hommes qui ont renoncé aux richesses du monde et portent la tunique de laine. Ce sont des ascètes. Ils font partie de la confrérie mawlanya qui fut fondée par Jalal Uddin Rumi, fondateur de l'ordre des derviches tourneurs et poète mystique de génie qui inflença toute la littérature persanne de son époque. Son père l'appela « Nawlana » qui littéralement veut dire « notre maître » tant l'enfant, spirituellement, était précoce.   
 
 
Rumi nait en Afghanistan en 1207, dans une famille très lettrée (son père est appelé le sultan des savants) mais doit fuir  très jeune avec sa famille, son pays envahi par Gengis Khan. Ils se réfugient en Turquie.  Rumi, au gré de ses voyages et de ses expériences de vie devient tout à la fois poète, alchimiste et un mystique de grande renommée.
 
 
 
 
La rencontre qui changea sa vie
 
 
 
 
 
Il rencontre en la personne de Shams de Tabriz un maître qui lui permet d'entrevoir des vérités supérieures. Shams est un errant, un mystique, qui s'adonne à la danse, à la musique, comme moyen d'accès à Dieu. Pour lui, l'expérience mystique de fusion avec Dieu ne naît  pas dans l'étude des livres : on dit même qu'il est illétré.  Il enseigne la danse et l'abandon à Rumi pour d'accéder à une conscience spirituelle autre.  Rumi et Shams passent de longues années ensemble. Mais un jour, Shams trouve la mort, assassiné, dit-on par les disciples de Rumi, jaloux de la relation exclusive que cet errant et ascète entretient avec Rumi qui les délaisse. Rumi en conçoit un chagrin profond.
 
 
 La fusion avec Dieu 
 
 
On raconte que Rumi, encore triste de la perte de son ami et maître, Shams de Tabriz, marche un matin dans le souk. Il entend à chaque pas Dieu lui dire : «  je suis toi, tu es moi » Des marteaux frappent des feuilles de métal précieux, et voici que sur cette musique , Rumi saisi par une vague d'émotion, lève les bras et se met à tourner sur lui-même. Les passants s'arrêtent pour le regarder. Rumi danse longtemps et les ouvriers ne cessent de frapper les feuilles que lorsqu'il s'arrête enfin : « Je viens de m'unir à Dieu » dit-il tout simplement
.
 
La technique du Sama'
 
 
 
 
Est-ce ainsi que naît le Sama', cette audition spirituelle sur laquelle dansent les derviches, suivant l'enseignement de Rumi .
Etymologiquement, le mot veut dire audition. C'est une technique d'expérimentation physique et que spirituelle. L'ascète accepte de se laisser prendre pendant le Sama' par l'état qui s'empare de lui.
La danse consiste à tourner sur soi même un pied plat, un sur demi pointe qui reçoit régulièrement une impulsion, tandis que les bras sont de part et d'autre du corps, la paume  droite tournée vers le ciel pour recevoir, l'autre vers la terre pour redonner, selon le schéma de l'arbre cosmique. La tête est penchée sur une épaule et le buste, souple, qui se balance doucement sur un axe vertical. L'équilibre se crée grâce au souffle.
Se fondre dans la matière en mouvement est leur seul désir.
 
 
 
La musique 
 
 
La musique est constituée d'un ensemble de ney,(flûtes), de qanum, (cithare sur table), de rebab, (parent du violon mais à « six coins » comme le voulait Rumi pour incarner les quatre points cardinaux plus le Nadir et le  zénith), de tanbur et de dafs, percussions.
 
Le cheikh, chef des musiciens, qui enseigne l'Islam et les principes du soufisme, est appelé samazân. C'est lui qui coordonne le tournoiement de tous les derviches, pour que chacun, tout en s'abandonnant à leur état propre, soient tout de même reliés entre eux, telles les étoiles dans le cosmos, dansant autour du soleil.
 
 
le tournoiement comme principe de vie de l'univers
 
 
 
Ce tournoiement est vu comme principe de vie : mouvement des planètes, cycle du temps, circulation du sang, etc.
Ce tournoiement conduit à une fusion du corps avec le reste de l'univers et non pas à sa disparition. La frontière que l'oeil voit disparait.
 
Ce n'est pas sans me rappeler les calligraphies de maître Deshimaru, qui d'une certaine façon, revient au même résultat : c'est à dire qu'il y a aussi fusion de la matière et de l'anti matière...
 
 

Article rédigé en partie d'après Françoise Grund, "danses de la terre" et les liens internet ci dessous.

liens :

avec la biographie de Rumi

http://hpml2.free.fr/rumi.htm

 

http://www.fraternet.com/magazine/etr_1406.htm

avec le soufisme

http://www.oasisfle.com/culture_oasisfle/djalel_ud_din_rumi.HTM

 

avec l'oeuvre poétique de Rumi

http://decitre.fr/service/search/fiche_detail/-/ean-9782020560887/index.dhtml

 

 

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23 mars 2010 2 23 /03 /mars /2010 08:46

 

Il n'est pas besoin de présenter Rachel Brice aux amoureux/ses de la danse orientale. Miles Coppeland l'a intégrée à la troupe des Belly dancers superstars. Depuis deux ans, cette troupe sillonne le monde entier et entre deux spectacles, les danseuses, à tour de rôle, donnent des stages.

Mais pour moi, Rachel est bien plus qu'une BDSS : c'est un être au parcours singulier, doté d'une faculté de travail hors norme, qui non seulement a créé la compagnie Indigo qui n'a pas sa réplique actuellement, mais de plus, est restée d'une étonnante et émouvante simplicité.

J'ai effectivement eu la très grande chance de pouvoir suivre un de ses stages, et j'ai rencontré une jeune femme simple, douce, chaleureuse, qui adore transmettre ce qu'elle sait et le rend accessible sans renoncer à la qualité et la profondeur du mouvement.

 

Qui est Rachel Brice pour ceux qui ne la connaitraient pas encore?

Elle vit actuellement ( entre deux voyages) a San Francisco. Il est pour moi très important de signaler cela car San Francisco n'est pas une ville américaine comme les autres. Il y a un climat artistique dans cette ville qui a vu naitre et croitre le mouvement hippie très différent des autres villes d'Amérique. La population est très métissée de toutes sortes d'influences y compris asiatiques. M Graham elle même venait d'une ville voisine et disait combien elle avait été marquée par ce métissage ethnique.

 

Yoga, danse tribale, études d'ethnolgie...

Est ce la raison pour laquelle Rachel, tout en pratiquant la danse orientale avec Suhaila Salimpour a, en parallèle, étudié le yoga avec e Schiffmann? Est ce la raison pour laquelle, lorsqu'elle a découvert le style tribal ( article à venir) elle a aussi éprouvé le besoin de faire des études d'ethnologie, section danse, afin d'approfondir sa connaissance des danses tribales?

Elle obtient aussi dans la foulée un diplôme de chiropracteur  et tout en enseignant le yoga, exerce aussi ce métier. Mais elle trouve enfin une vraie raison de danser en rencontrant Caroline Nerricio, l'une des créatrices du style tribal, et peu à peu, son style unique, qui emprunte au tribal, à l'oriental, au jazz aussi, naît.

 

la compagnie Indigo

Sur scène, Rachel danse en soliste mais aussi en groupe avec les autres danseuses de sa compagnie. La fascination naît non pas d'une démonstration de virtuosité, mais, outre de sa très grande souplesse physique et des isolations maîtrisées des pieds jusqu'aux cheveux, de la perfection de chaque mouvement...

Les costumes sont à la fois ethniques et futuristes : bijoux en argent très lourds, qui parent les hanches, les bras, les doigts, le cou et le ventre des danseuses, tatouages pour certaines d'entre elles, le noir, couleur dominante, étant rehaussé de couleurs primaires très vives, comme le bleu, le rouge, ou encore le mauve. Chaque danseuse a son propre costume.

Les cheveux sont ornés de fleurs, de tresses de coquillages, de chignons savamment construits bien qu'ils aient l'air complètement naturels. Maquillée, Rachel ressemble a un chat, avec ses grands yeux en amande qui sourient, son regard mystérieux et profond.

La gestuelle

 

Le plus fascinant de ce style tribal fusion est le travail des bras : les épaules sont complètement déliées, les bras d'une incroyables souplesses, et tout est solidaire : si la hanche bouge d'une certaine façon, le bras se lèvera de telle autre, entrainant avec lui le mouvement des poignets qui se transmettra aux doigts : on a l'impression de voir quelque chose de complètement organique, un peu comme les mouvements des anémones de mer soumise aux invisibles courants marins.

Le buste se meut avec la même grâce que les grands serpents et peut adopter n'importe quelle position. Le cou obéit aux mêmes loi. Les contractions très fortes du ventre et des hanches sont très amples et spectaculaires.

La musique

 

 

Rachel joue aussi du tabla. Sur scène, elle accompagne parfois les BDSS. Elle travaille avec le compositeur Pentaphobe, qui sample des sons naturels métalliques,  qu'il enregistre dans des industries de sidérurgie par exemple, mais aussi avec les musiciens suivants : DJ I Sabbah, Amon Tobin, qui mélange tradition et musique électronique, et puis avec son ami Tobias, percussionniste.

Elle aime avant tout avec sa compagnie improviser sur scène. Ainsi, sa danse se renouvelle toujours.

Oui, je suis envoûtée, comme j'ai pu l'être par Noella Pontois, la compagnie Graham, ou celle de Alvin Ailey. Tout à coup, on découvre un univers et aussitôt, on sait que c'était celui là qui nous manquait le plus....

 


 

Liens

www.rachelbrice.com

site réalisé par Pentaphobe

http://www.fcbd.com/html/history_rr.html

information sur le style tribal et caroline nericcio

http://www.movingintostillness.com/

 

le site de Eric Schiffmann

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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 09:31

 

les acteurs du drame.

 

Commençons par quelques points de repère avant de voir comment Wilde en vient à écrire sa pièce et Strauss à s'en emparer!!!

 

Hérode : est Hérode Antipas, et non pas le   Hérode 1er  qui, (selon les Evangiles), fit massacrer tous les enfants de moins de deux ans. Il est le roi de Galilée qui est sous contrôle de l'Empire Romain et dont Ponce Pilate   est le procurateur. Et oui, celui qui fit le procès du Christ...

 

Hérodiade : Petite fille de Hérode Ier ,  nièce de  Hérode Antipas. Elle est d'abord l'épouse de Philippe, l'un des trois fils d'Hérode.    Il lui est interdit d'être la femme du frère de son premier époux; aux yeux de la loi juive, c'est un crime. Pour l'épouser, Hérode a répudié sa propre femme, ce qui est considéré comme un adultère. Ce que lui rappelle du fond de sa citerne :

 

Jean Baptiste : prophète qui annonce la venue du Messie. C'est un ascète, qui ne se nourrit que de miel sauvage et de sauterelles, et ne coupe pas ses cheveux. Il dénonce les agissements d'Hérode, qui, à la demande d'Hérodiade, sa femme, finit par le faire jeter en prison, où il restera dix mois. Il ne peut se résoudre à le tuer  car il est très populaire auprès du peuple et Hérode craint que Jean  ne parvienne à   dresser  le peuple contre lui à cause de l'adultère et des autres exactions qu'il a commises.

Mais Hérode ne veut pas le faire mourir. De plus, il aime, parait-il, s'entretenir avec lui, car c'est un homme plein de sagesse.

 

 

Salomé :  Chez Joseph Flavius, c'est l'une des soeurs d'Hérode, qui conspire avec les autres princesses pour défendre ses intêrets. Elle n'est à aucun moment  citée comme étant la fille de Hérodiade.

 

Donc Salomé n'est qu'un mythe... 

Il semblerait qu'au quatrième siècle, lorsque les Evangiles commencent à être commentés, les Pères de l'Eglise mirent sur le dos de la fille d'Hérodiade de toutes sortes de crime : Saint Ambroise écrit : " Elle dévoilait les parties de son corps que les moeurs apprennent à cacher..."

 

 

 

Et voilà : Salomé lascive, lubrique, calculatrice est née...!!!

Tous les ingrédients sont là pour plaire au 19ème siècle :

- context  juif et chrétien

- personnages bibliques

-personnage féminin qu'on va pouvoir charger de tout le " refoulé bourgeois" du 19ème siècle : c'est à dire la sexualité qui fascine mais qu'on ne peut brandir aussi librement que le fera le siècle suivant, après que Freud eût ouvert la voie...

 

 

( à suivre... Strauss, Wilde et les sept voiles....)

 

à lire sur ce blog :

 

Salomé et les Evangiles

 Qui est Salomé?

 

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9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 16:25

  Quel magnifique moment de danse et de musique, le ballet d'Andalousie nous a offert là!
Chaleur, émotion, variété, talents, tout était là pour nous emporter dans ces " romances gitanes" où évoluent des personnages au destin souvent tragique!

Tout d'abord, saluons la qualité tant des danseurs et danseuses que des musiciens, exceptionnels. Ils accompagnaient les danseurs sur scène, mêlant les rythmes, les chants, les sons de guitare aux tragédies ou romances qui se déroulaient sous nos yeux.

Les voix de Fabiola, Vicente Gelo et Miguel Rosendo étaient puissantes, chacune avec son timbre bien particulier ( de la rocaille pour Fabiola, chaude et profonde pour les deux garçons) Elles apportaient à ces récits une émotion palpable. Quand aux guitares  de Andrès Martinez ou Rammon  Amador, soutenues par la percussion de Roberto Carlos Jaen, elles modulaient leurs accents, leurs sonorités et étaient capables de mille nuances.
A cela il faut ajouter cette science que sont les Palmas, ( frappes de mains qui superposent parfois 4 lignes de rythme différentes) auxquelles parfois s'ajoutaient les martèlements des cannes des hommes.

Côté danseurs, la troupe de 13 artistes est homogène et les personnalités sont variées et attachantes
Plusieurs danseuses se sont exprimées dans de magnifiques et parfois tragiques ou sensuels solos ou duos ( La luna, Préciosa, La Nonne, la femme infidèle). Ces danseuses s'expriment elles aussi a travers de très nombreuses nuances, qui va de la violence à la plainte la plus absolue ( Cristina) en passant par la sensualité, la féminité, la légèreté, les pleurs, les cris, la tendresse, l'amour, la compassion...

Les garçons ne déparent pas à côté de ces danseuses, notamment l'extraordinaire  Mariano Bernal...!


Les costumes simples mais variés permettent des tableaux constratés sur scène pendant que les musiciens et chanteurs sont rassemblés devant un brasero, adossés à des barbelés, frontière qui marque la différence de ce peuple gitan

Neuf romances sur les  dix huit  écrites par Lorca ont été choisies :  ainsi, l'on voit Lune ( photo ci dessus) consoler un enfant malade et partir avec lui,  Précieuse que le vent violente  tel un faune brutal, qui pleure et qui gémit,  les Nonnes,  prisonnières de leurs habits, qui rêvent d'improbables amants,  les règlements de compte qui laissent des veuves éplorées,  l'épouse infidèle,  aguicheuse à souhait et sans scupule,   Antonito el Camborio, pétillant de vie, arrêté, torturé puis assassiné,   la garde civile espagnole,  qui met à feu et à sang la ville gitane, ses femmes et ses enfants,  Soledad, la romance de la peine noire...
Et puis Cristina qui joue des castagnettes avec un doigté d'une préicision et d'une douceur telles que l'on croit vivants   ces deux petits morceaux de bois : insectes étranges qui chanteraient en leur langue, musicale et rythmique
tout une farandole de personnages simples, attachants, tragiques parfois sans le savoir, dont les peines  aussi profondes que les joies  palpitent à chaque instant dans cette langue aux accents rauques, que soutiennent les guitares et les palmas...

j'aimerai revoir ce romancero gitano
j'aimerai entrer plus profondément encore dans ce monde de gitans...
j'aimerai réentendre les guitares, les chants et tous ces rythmes qui s'enchevêtrent, se mélangent, s'affrontent sans se perdre
car le flamenco est une affaire d'émotions, d'expressions et de rythme : il est là, entier, savant, travaillé, exubérant, mais il coule comme une évidence...
Bref, en un mot, j'aimerai revoir une seconde fois ce spectacle fait avec un engagement total, où l'art est simple comme la vie....


 
 préciosa  la mort d'antonito



les photos sont issues du site : www.deflamenco.com

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8 février 2009 7 08 /02 /février /2009 09:54

 Pour moi, Cristina Hoyos est l'interprête des ballets d'Antonio Gadès et des films de Carlos Saura. Je me rends compte en me penchant sur sa biographie que j'ai tort, car dès les années 1990, cette femme a la très forte personnalité a travaillé seule et a créée sa propre compagnie de danse. Je n'en savais rien...

Elle est née à Séville, dans les années 40,  dans un milieu très modeste " une seule pièce pour toute la famille"
Elle s'est mise régulièrement à danser à douze ans, " ce qui est bien dit elle, car plus on commence tôt et plus on comprend le rythme, ce qui est fondamental dans le flamenco"

En 1969, c'est la rencontre avec Antonio Gadès, qui travaillait déjà sur des films. Comme il désire monter sa compagnie, il propose à Cristina de le rejoindre l'année suivante " si elle a le niveau"
Elle travaille donc d'arrache pied pour entrer dans la compagnie... où elle devient la soliste principale.

Ce flamenco très théâtral n'est pas toujours bien vu par les puristes, à cette époque; ce qui est un peu normal : lorsque les choses évoluent, les êtres qui pensent en être à l'origine - en l'occurence   les Gitans - se sentent trahis. D'autant qu'à la base, c'est avant tout l'art du chant qui compte... cet art qui s'est développé en marge, puisque les Gitans n'étaient pas forcément toujours bien vu par l'Espagne.  Outre leur persecution en 1499, qui les a contraint à partir vivre caché dans les collines, ils ont ensuite eu du mal à s'integrer dans une Espagne qui ne les reconnaissait pas vraiment...

  Dans l'interwiew que lui consacre Danser, Cristina  dit ceci : " Durant huit ans, je n'ai pas été programmée à Paris, j'étais disposée à passer pour peu et les directeurs de salles ne donnaient pas suite; nous avions un ballet avec des costumes superbes de Christian Lacroix,  rien n'y a fait. Cette succession de refus a été difficile sur un plan personnel"...

J'imagine donc aisément ce que peut représenter des adieux à Paris...

Le spectacle que la compagnie présente actuellement aux folies bergères s'appelle Romancera Gitano. C'est un reccueil de poèmes écrit par Lorca, qui, avec le compositeur M De Falla a créé en 1922 le premier concours et festival flamenco.
Il comporte dix huit pièces qui ont pour cadre Grenade, Cordoue et Seville et présente des   gitans, des Saints,    le Vent et la Lune, si cher au peuple gitan...


J'ai vu Cristina sur scène, il y a bien longtemps, dans l'Amour Sorcier qui avait été présenté au théâtre du Chatelet dans les années 1986 ou 87, je ne sais plus très bien... j'avais été complètement emporté dans ce monde de joies, de peine, de danse, de folie... je ne connaissais alors pas grand chose du flamenco, et bizaremment, ce monde qui m'attirait me faisait aussi un peu peur : le sentiments sont forts, puissants, la danse elle même demande au corps une grande force : les Gitans se redressent, montrent leur fierté. ON ne peut pas se sentir intérieurement faible et danser le flamenco, je l'ai compris physiquement parlant au cours... il faut être capable d'assumer son propre regard dans la glace, et celui des autres; il faut montrer aux autres qu'on mérité d'être là, entier, magnifique, royal... et pour cela, on ne peut pas tricher...

Ce n'est donc pas une danse pour les timides, ce que j'ai été pendant de très très longues années...
c'est sans doute pour cela, que j'ai toujours reporté à plus tard mon désir de m'y essayer...

Grâce aux  DVD, j'ai pu acquérir ou revoir  quelques films de Saura, dont Ibéria et Carmen  ( en plus de Salomé ou Tango )
Et là, le choc : revoir Carmen ( que j'avais vu dans les années 80) et cette fameuse scène de la manufacture ou Laura del Sol  ( Carmen) affronte C Hoyos dans un extraordinaire pas de deux, entouré par les autres danseuses

Cette séquence est non seulement magistralement chorégraphiée mais dansée avec une force incomparable : les deux filles sont yeux dans les yeux, les deux revélant une puissance sans faille.

Depuis le temps a passé, Cristina a pris de l'âge, mais elle dit qu'elle a toujours autant de force, au moins autant que les jeunes
La différence, c'est l'usure des chevilles, des ligaments, dus aux mauvais parquets sur lesquels elle a souvent dansé
Je ferai donc un compte rendu sur ce spectacle rapidement


voici deux videos incontournables ! http://www.youtube.com/watch?v=U3s8OSCJpq8

tirée de l'amor brujo

et l'autre, la fameuse scène de la manufacture, évoquée plus haut :

http://www.youtube.com/watch?v=QA07De_iOJc

Et je vais aussi écrire quelques articles sur le flamenco, qu'on associe très souvent à l'Espagne, alors que c'est  en très grande partie l'une  des créations " rom"  d'Espagne
J'en retracerai l'historique, pour ce qu'on en sait, car beaucoup de thèses s'affrontent, et je parlerai des différents rythmes qu'on peut trouver...

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11 juin 2008 3 11 /06 /juin /2008 08:27

 

 

 

Et oui, elles étaient là toutes, les deux, du 5 au 8 juin pour une série de stages, à l’invitation d’Amana, et pour deux scènes, les 7 et 8 juin, à la maison des cultures du monde…

 

Si rares en France,  ces derniers temps, que c’était un crève cœur pour moi que de ne pouvoir faire les stages par obligation professionnelle…

En tous cas, pas question de les rater sur scène, ni de manquer l’occasion de redire à Rachel quelle artiste elle représente pour moi… elle est l’égale des grandes, des Sylvie Guillem, ou des Marie Agnès Gillot, si je dois emprunter une comparaison au classique…

C’était aussi pour moi une occasion de découvrir Mardi sur scène et de mieux pénétrer leur nouvel univers dont les vidéos sur youtube ne donnent qu’une pâle idée !

En musique, comme en danse, rien ne vaut le direct !

Aussi, suis-je tentée de dire : « sortez de vos maisons, allez aux spectacles ! Allez voir les artistes sur scène ou dans la rue », car, petite aparté, par plus tard que la semaine dernière, j’emmenais Julien au cirque dans notre ville : un petit cirque familial, le père et ses enfants… mais des artistes qui savent tout faire : acrobatie, musique, clowns… quel bonheur que le spectacle vivant, qui nous ouvre l’esprit et le cœur ! Quel bonheur que de découvrir des artistes inconnus, mais habités par leur passion et de les soutenir en allant les voir…

 

Mais revenons à la soirée du 8 juin !

 

Amana présentait en même temps que Rachel et Mardi les élèves de son école, et quelques artistes d’univers différents qu'elle avait sélectionnées aux  stages des deux artistes  (Marieke, Clélia, Olivia Mancino ) ainsi que Vanessa Villain, dans un excellent solo de modern jazz, et Hanae Mizumoto, qui vient d’avoir son EAT classique ; rien qu’avec ces danseuses, j’aurais déjà passé une bonne soirée ! Les numéros étaient variés, bien maîtrisées, et les élèves d’Amana ont dansé avec conviction et  fraîcheur deux numéros de danse orientale, un sharqi où tournoyaient de poétiques jupes de mousseline colorées, et un  numéro de canne, bien  enlevé et joyeux… !

 

Quand à Mardi et Rachel, elles nous ont dansé de larges extraits de leur dernier show… ces deux artistes qui possèdent toute les deux une maîtrise technique exceptionnelle sont issues de la danse «  tribal fusion »

Mais on voit bien l’évolution de leur travail depuis leur passage aux folies bergères en 2005…

Humour, poésie, univers décalé, mélange des styles musicaux, costumes inédits, leur danse s’oriente vers un univers éclectique et qui pourtant à sa réalité, son unité… ainsi, elles peuvent passer de la musique de cirque, à un univers de fanfare rom, en passant par les sons métalliques de Pentaphobe, sans que leur univers ne perde de sa cohérence… amies dans la vie, elles le sont sur scène aussi, où l’une ne vole pas la vedette à l’autre, même si j’ai quand même une préférence pour le «  mystère » Rachel… d’ailleurs, Rachel a aussi une légèreté, une espièglerie, une fraîcheur sur scène qui parfois se transforme en une force capable de soulever un enthousiasme absolu par de là la fascination qu’elle inspire naturellement..

 


Au delà de la fabuleuse maîtrise de leurs isolations qui empruntent largement à la danse orientale et au jazz, leur style se métisse de nombreuses influences, sans que l’on puisse les nommer car Mardi et Rachel ne copient pas des mouvements, mais se  les approprient,    les intègrent…

C’est Mardi qui  conçoit en grande partie leurs costumes, trouvant parfois l’inspiration dans des soirées «  underground » à San Francisco … ceux que j’ai vus dimanche empruntaient à la fois au folklore tzigane, ( grands jupons à volants colorés) à la danse orientale, (pour les hauts savamment travaillés)  aux années 20  et à son esthétique à la fois  très sophistiquée et sensuelle – d’ailleurs, Mardi a quelque chose d’une maîtresse femme des années 20 !- à la fin du 19ème, mais le tout revu à la lueur du 21ème siècle… je crois que, comme toujours, seules les Américaines arrivent à s’affranchir des codes, des conventions,et s’octroient une plus grande liberté lorsqu’elles créent des univers artistiques. Elles arrivent plus que les autres à aller au-delà des étiquettes,  à utiliser les références existantes pour les détourner, à innover sur des bases qui ont déjà fait recettes et qui tout à coup, prennent « un coup de vieux »

D’autres costumes déclinaient la magie du noir en une variété de vêtements et d’accessoires incroyables : jupons, bottines, mitaines, ceintures, sans parler des bijoux qu’elles portent à profusion et des coiffures compliquées, mais qui paressent si naturelles sur scène. Le «  too much » n’existe pas avec Mardi et Rachel !!!

Mardi est une plantureuse créature, qui possède une présence forte et radieuse sur scène… en contraste, Rachel est plus énigmatique, plus longiligne, avec cette petite lumière à la «  fée clochette » qui est irrésistible… Les deux se complètent, s’harmonisent et crée un duo vraiment inédit…

 

Tout le long de leur passage, le temps s’est suspendu : j’étais happé dans leur show comme dans un vortex, et quand celui-ci nous dépose sur le rivage du temps qui reprend son court, on a l’impression qu’on a juste battu des cils… le spectacle n’est pas déjà fini ?

 

 

Comme Amana m’avait gentiment invitée à ce spectacle, je suis ensuite allée la remercier dans les loges ; il y régnait une ambiance joyeuse et généreuse, très conviviale et chaleureuse ! Rachel est d’une gentillesse et d’une simplicité à couper le souffle… c’est assez fantastique de pouvoir remercier les artistes après un spectacle. J’ai toujours été touchée par la gentillesse et la simplicité des danseurs étoiles, qui ont l’air étonnés qu’on ait attendu dehors à la sortie des artistes  juste pour  leur dire merci

Chez Rachel, la même simplicité, ce qui montre que c’est vraiment une grande…

Il y a deux ans, lorsque le stage s’était terminé, j’avais eu une grande bouffée de nostalgie pendant de longs jours… c’est ce que je ressens aussi aujourd’hui…. Elles sont retournées à San Francisco… Dis, quand reviendront-elles ?

 

Merci à Amana de les avoir invitées, de nous avoir permis de revoir ces belles artistes sur scène… !

J’espère les revoir très vite….

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1 juillet 2007 7 01 /07 /juillet /2007 07:51

 

Cette affiche ne vous rappelle t'elle pas quelque chose? Non?

Mucha et Prague ne vous dise rien?

Alors regarder ceci

 

C'est l'une des fameuses " portières " de Mucha, peinture-fresque qui ornait les portes de certains établissements ( théâtre, musée, poste, restaurant...) on en voit quelques unes à Prague...

On retrouve le drapé, la poste " serpentine", l'encadrement...

Choix bizarrre pour l'affiche du Serpent Rouge?

Quand on lit le space, on comprend mieux!

D'ailleurs, ce n'est pas la première fois que des Américain(e)s ont recours à des affiches à la " Mucha".

 Robert Plant lors de sa tournée en 2005 avait déjà fait un choix similaire. Il faut dire que lui aussi a des goûts très éclétiques et une grande culture... pas de drapé pour lui  mais un encadrement à la "Mucha" et sa célèbre pose serpentine!  inimitable Bob!!!!... ( Cette affiche est juste à côté de mon piano... cela m'inspire! hé hé!)

Mais revenons à nos Serpents!

En trouvant le space de la compagnie indigo, j'ai lu ceci :

"Experimental, folk, autre... en ce qui concerne le style de danse..."

Il n'est question ni de " fusion", ni de "tribal", ni de " belly dance"

Expérimental, m'a tout de suite rappelé ma chère Mihrimah, c'est ainsi que cette artiste définit sa danse, et lorsqu'on lui dit " mais ça ne veut rien dire", elle répond placidement : " mais si, précisément, c'est expérimental..." Rachel la comprendrait sûrement!

Voilà pourquoi des musiques bizarroïdes, qui évoquent plus les bastringues   des far west, (mais des bastringues hantés par la famille Adams),  que les steppes de l'Asie...

Rachel et sa compagnie aiment changer... ce petit côté " qui suis je?" me plait beaucoup...  et on les comprend! Elles ont fait tant d'émules! Elles prennent le large et vont où on ne les attend pas... 

Si l'on regarde toujours dans myspace à influence, on trouve :

 "Mata Hari, Edward Gorey, Django Reinhardt, Josephine Baker, Alphonse Mucha, Little Swing, Little Egypt, Fifi Abdo, Sha Sha Higby"

Et bien voilà une fort joli famille, qui explique le virage...

je ne connaissais pas  sha sha Higby : voici sa page web, jugez plutôt!

la voici 

 

Quand à Gorey, c'est un gothique d'aujourd'hui!

Il illustre les livres pour enfants qui à mon avis sont soit  les fils de Dracula, soit sont traumatisés à vie! ( Je plaisante, je le précise car mon humour parfois n'est pas compris... hé hé)

Tout ceci à le goût délicieusement décadent d'un univers à mi chemin entre la Vienne fin de Siècle, l'étrange Noel de Mr Jack, et les romans gothiques de toutes les époques...

De la dérision, oui, beaucoup... lorsque on les voit en jupons et chaussettes rayées, siffler à qui mieux mieux des bouteilles de gin ou autre...

 

 


 

Sur leur " space" et sur youtube, vous trouverez beaucoup d'extraits du Serpent Rouge...

Voici un lien : Serpent rouge, tribal fest

Un bout du voile est donc levé

 


 

La Indigo compagnie est donc là où on ne l'attendait pas... avec un univers déroutant, regorgeant de clins d'oeils qu'on déchiffre en ramassant toutes les miettes qu'elles sèment en route dans la forêt, tel le Petit Poucet...

 

voici le space de la compagnie qui n'a pas été remis à jour depuis avril.

Vous y trouverez d'autres videos...

 

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19 juin 2007 2 19 /06 /juin /2007 07:17

 

 

 

Voici un nouveau mail de ce cher Miles... il m'informe de ce que contient le cd " le serpent rouge"

Cet homme joint toujours l'agréable ( les nouvelles) à l'utile ( les sous!)

Sûr que lors de la première en France, il tiendra lui même le stand, et vendra tout un tas de petits serpents rouges en plastique

Music From Le Serpent Rouge CD

 

"If Queen Victoria, Edward Gorey, Django Reinhardt and Little Egypt got together for a tea party, who would entertain them? The Indigo Belly Dance and Miles Copeland bring you Le Serpent Rouge. Vintage cabaret meets vagabond elegance in a strange brew of Bellydance and Ragtime, Vaudevillian, Mid-Eastern and Gypsy music. Sometimes enchanting, sometimes macabre, often raucous, but always delightful, these performers breathe new life into the movement and spectacle of a bygone era in this knockdown revue. "

 

Autrement dit, on est chez lewis Caroll, non?

J'ai été écouter des extraits sur un site américain, et je dois dire que musicalement c'est assez déconcertant... ce n'est pas, à mon humble avis, toujours du meilleur gout musical... il faut que la Indigo compagnie apporte beaucoup d'humour sous peine de tomber dans " le show américain pour américains"...

Mais je fais confiance au génie de Rachel... elle a un sens de la dérision poussée ( sa chute dans l'escalier aux folies bergères...)

Pour quand, en France?

 

Le temps que Miles et moi on règle quelques points de détail sur le contrat de la nâga compagnie... ( il faut dire que je ne comprends rien à ses missives en anglais... cinq dollards, à votre avis, c'est beaucoup pour danser?)

maintenant, jugez par vous même du " fatras musical!"

 

Featuring: Beats Antique, Pentaphobe, The Upper Egypt Ensemble, Kocani Orkestar TRACK LISTING:

1. Egypto Fantasia - Henry Doktorski

2. Cirkus II

3. Opa Cupa

4. Discovered - Beats Antique

5. Delicate Perceptions - Pentaphobe

6. Khawatem

7. Bashraf Nawa'ather Yusuf Bey

8. Outlandish 3 - Tobias Roberson

9. Izvorski Biseri

10. Burkan Cocek

11. Ya Msaharni - Al-Ahram Orchestra

12. Kitten Pig - Pentaphobe

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